Dans les relations humaines, j'ai noté 5 fléaux que nous nous efforcerons de limiter pour nous permettre de grandir, de donner le meilleur de soi à la collectivité. Il s'agit de se culpabiliser ou de culpabiliser son voisin, son ami(e), son enfant, son conjoint, son employé, juger ou critiquer car cela blesse l'amour propre et génère la rancune. D'abord c'est un signe d'intolérance et sont des expressions de nos propres besoins inassouvis et puis cela revient comme le pigeon voyageur. Derniers fléaux, comparerinterpréter enfin généraliser. Chacun est ce qu'il est car ce qui l'a construit, nous ne le connaîtrons sans doute jamais. Chacun a ses raisons conscientes ou inconscientes pour agir, penser ou parler comme il agit, pense ou parle. Sachez que ce qui a été dit même si c'était blessant est une projection de ce que la personne n'a pas résolu en elle-même et cela lui appartient. 

Un sixième que je viens de recevoir en conscience est l'idéalisation. Il n'est pas aisé d'identifier que l'on idéalise quelqu'un, car les sensations induites en soi par l'idéalisation sont agréables. On se sent chanceux de vivre ou d'avoir rencontré cette personne. Mais le problème se pose quand on oublie que comme tout le monde, cette personne est humaine et donc imparfaite. Cette idéalisation brouille les capacités d'analyse et au fil du temps bouscule l'estime ainsi que le respect que l'on a de soi. Elle conduit à la dépendance. Sa propre individualité se perd en devenant un être incomplet qui a be-soin de son ou sa partenaire pour être heureux. Identifier les points d'amélioration de cette personne ne signifie pas cesser de l'aimer, au contraire, cela améliore la relation. Elle permet d'harmoniser et d'équilibrer la relation. Respecter n'est pas idéaliser. 

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