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par luc, le Dimanche 7 Juillet 2013, 10:41

 P comme perséverer mais R comme réflexion serait la moindre des choses de la part d'un medecin. Il faut faire attention à ce qu'on dit lorsque l'on traitre des personnes souffrant d'anorexie/boulimie particulièrement fragile
Oui vous m'avez enfoncée dans la maladie avec vos idées. En particulier votre idée d'attendre la faim. Avant, même si j'avais des problèmes de TCA. Je mangeais à heure fixe et profitais de mes amis aux repas. Désormais j'ai attendu ma faim, j'ai commencé à sauter des repas, à m'isoler. Aux jours d'aujourd'hui je suis incapable de manger à un repas, je ne vais plus au repas festif et je ne mange plus que par crise et je vomis parfois. Mes amis se demande ou je suis, ce que je fais. J'attends ma faim et me goinfre.

Alors votre conseil d'attendre la faim....Merci!! Manger à heure fixe et garder une VIE SOCIALE avant que tout dégénère.serait plus judicieux. Quand un architecte est missioné pour rénover une maison si cette dernière s'écroule, il perd son travail et sa réputation. Et vous que pensez vous de votre travail?

R comme réflexion pensez y avant d'envoyer queqlqu'un dans le fin fond avec vos idées.

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par Marie-Line, le Dimanche 7 Juillet 2013, 22:21

Luc,

Lisant ce matin, un article sur les bienfaits de la sieste dont le titre était « une sieste et ça repart » et dont beaucoup pensent du bien, j’ai pensé à une de mes patientes qui systématiquement après chaque sieste, mange des aliments. Si elle réagissait comme vous, elle accuserait l’auteur de cet article de la faire grossir puisqu’elle mange dans ce cas sans faim. Nous avons donc cherché ensemble comment elle pouvait se respecter, respecter ses besoins de repos et d’amincissement et ne pas s’adonner à la sieste dont les conséquences sont désastreuses pour elle.

J’y vois dans ce cas une similitude de situation qui a engendré chez vous une réflexion et un commentaire violents par ses raccourcis. Je ne sais si vous êtes venu me consulter mais à vous lire, vous avez entendu que la première partie de mon approche. Ecouter sa faim, c’est respecter une de ses sensations. C’est donc se respecter et c’est respecter la vie qui est en soi, une notion aux antipodes de l’anorexie dont les sources sont si complexes. Ecouter sa faim c’est d’ailleurs le meilleur moyen de percevoir son rassasiement et éviter la goinfrerie, ce qui ne semble pas être votre cas.

Ainsi écouter sa faim n’est pas le chemin vers l’anorexie boulimie dont vous souffriez déjà. C’est au contraire un des moyens d’en sortir, sous réserve de faire aussi un vrai travail de réflexion sur soi, d’expérimenter étape par étape ainsi que je le suggère alors que vous me semblez extrémiste dans vos manières d’agir.

Quant au lien social, à la vie sociale, nous sommes bien d’accord pour dire qu’ils sont primordiaux voire essentiels à la vie tant dans le « Manger ensemble » que dans « l’échanger ensemble », etc. 

Bonne route. 

ML

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